mardi 26 avril 2011
vendredi 30 juillet 2010
samedi 26 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
lundi 31 mai 2010
lundi 24 mai 2010
lundi 10 mai 2010
samedi 1 mai 2010
vendredi 30 avril 2010
dimanche 25 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
lundi 19 avril 2010
Sacha
Elle s'est donnée à moi... Et c'est elle qui m'a eu!
By the way, un nouveau blog très très chouette:
les fimos de ma cousine sur Mlle Margot...
mardi 13 avril 2010
dimanche 11 avril 2010
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vendredi 2 avril 2010
lundi 22 mars 2010
dimanche 7 mars 2010
samedi 6 mars 2010
Les mains ont la parole
Mon autre passion, la langue des signes.
Ici, j'accompagne dans les gestes les clichés d'une amie photographe pour la chaîne Equidia.
L'idée: réaliser un calendrier de drivers autour du thème des mains.
Photos: Manuelle Toussaint.
mercredi 24 février 2010
mardi 23 février 2010
dimanche 7 février 2010
mercredi 3 février 2010
Laclos
De la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont
Me boudez-vous, vicomte ? ou bien êtes-vous mort ? ou, ce qui y ressemblerait beaucoup, ne vivez-vous plus que pour votre présidente ? Cette femme, qui vous a rendu les illusions de la jeunesse, vous en rendra bientôt aussi les ridicules préjugés. Déjà vous voilà timide et esclave ; autant vaudrait être amoureux. Vous renoncez à vos heureuses témérités. Vous voilà donc vous conduisant sans principes, et donnant tout au hasard, ou plutôt au caprice. Ne vous souvient-il plus que l’amour est, comme la médecine,seulement l’art d’aider à la nature ? Vous voyez que je vous bats avec vos armes : mais je n’en prendrai pas d’orgueil ; car c’est bien battre un homme à terre. Il faut qu’elle se donne, me dites-vous : eh ! sans doute, il le faut ; aussi se donnera-t-elle comme les autres, avec cette différence que ce sera de mauvaise grâce. Mais, pour qu’elle finisse par se donner, le vrai moyen est de commencer par la prendre. Que cette ridicule distinction est bien un vrai déraisonnement de l’amour ! Je dis l’amour ; car vous êtes amoureux. Vous parler autrement, ce serait vous trahir ; ce serait vous cacher votre mal.
lundi 1 février 2010
mardi 26 janvier 2010
samedi 23 janvier 2010
lundi 18 janvier 2010
Je suis venu te dire
Magnifique série de photo qu'une vendeuse du Yellow Corner
m'a fait découvrir il y a deux jours... J'étais prête à dévaliser
leur galerie mais elles ont déjà toutes été vendues!
Vivement la sortie du film...
lundi 11 janvier 2010
Sacha Guitry
"Je t'aime"
Elle- Et maintenant, je vais me coucher!
Lui-Un mot... Un seul!
(Il le dit sur un ton mélodramatique. elle adopte immédiatement le ton sur cette plaisanterie.)
Elle-Lequel?
Lui-L'avenir est à Dieu...
Elle-Comment l'avez-vous su?
Lui-Par les journaux du soir!
Elle-Trahison!
Lui-Allons au but! ...Voici les beaux jours!
Elle-Qu'ils entrent.
Lui-Êtes-vous homme à partir avec moi en auto pendant deux mois?
Elle-Destination?
Lui-Inconnue!
Elle-Justement, il faut que j'y aille.
Lui-Alors... Chut!...
Elle-Comptez sur moi!
Lui-Nous partirons lundi.
Elle-Je ne l'oublierai pas!
Lui-Allez dans votre lit.
Elle-Je voudrais vous y voir!
Lui-Je vous y rejoins.
Elle-Salut!
Lui-Et fraternité!
samedi 9 janvier 2010
Les Fleurs du Mal
UNE CHAROGNE
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beaux matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier d'une charogne infâme
sur un lit de cailloux,
Les jambes en l'air comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Où s'élançait en pétillant;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
-Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!
Oui! Telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! Dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
Les Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire
Connaissez-vous la très belle édition de Diane de Selliers?
Illustrée par la peinture symboliste et décadente du XIXem siècle...

jeudi 31 décembre 2009
lundi 28 décembre 2009
Jane & Serge
Cher petit papa Noël, merci beaucoup pour la palette graphique, même si je sens que j'ai encore beaucoup de progrès à faire...
mercredi 23 décembre 2009
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